Critical texts on my work
Frédéric Elkaim
Cassandra Wainhouse, la matrice et le territoire
A travers sa culture franco-américaine et son éducation qui l’a très vite confrontée à de multiples influences artistiques littéraires comme picturales, on constate chez Cassandra Wainhouse à la fois une incroyable richesse de territoires et un besoin vital de ré-enracinement. C’est ce paradoxe fécond qui façonne l’ensemble de son œuvre, entre vertige identitaire et expérimentations locales, à la recherche de la mémoire intime et d’une altérité universelle. La géographie des territoires chez cette artiste formée à l’art et à la pédagogie lui permet de s’ancrer tout en se décentrant, depuis le sud de la France natal jusqu’aux Etats-Unis, en Angleterre, en Toscane, puis désormais en Haute-Savoie !!!
Un élan expressionniste mais des influences nombreuses et complexes
Ce qui est d’emblée nous enveloppe dans ce travail c’est probablement ce mélange d’une puissance vitaliste avec une délicatesse des formes, des tons, une séduction des matières et des compositions. Comme si Cassandra Wainhouse échappait aux catégories dans lesquelles on pourrait l’enfermer. Evidemment il est clair que son travail s’inscrit plus dans un élan expressionniste que conceptuel, mais d’un autre côté sa volonté que le tableau soit « terminé » par le regard de l’autre ne nous évoque-t-elle pas immédiatement le chantre d’un art plus intellectuel, Marcel Duchamp ? La présence de techniques anciennes liées à sa propre histoire (la broderie, la couture, que pratiquait sa grand-mère), le désir même de retisser la trame de sa mémoire pour chercher à la « situer » fait penser immanquablement à la figure de Louise Bourgeois. Mais à l’inverse ce sont plutôt les expériences beaucoup plus formelles d’Yves Klein dans ses « anthropométries » qui sont convoquées si l’on observe les silhouettes de corps féminins de Cassandra Wainhouse de la série "fallen angels", ce rapprochement nous rappelant d’ailleurs que l’artiste a pratiqué elle-même de telles expériences avec son propre corps. Enfin on pourrait avoir la sensation de se trouver parfois face à une œuvre symboliste inspirée par Gustave Klimt avec toute sa richesse d’allégories et d’interprétations possibles, mais aussi par l’utilisation d’un fond décoratif et de la feuille d’or. Mais par ailleurs, ne serait-il pas plus juste d’évoquer convoquer le travail d’une Kiki Smith qui, artiste nettement plus contemporaine, traite beaucoup plus du trouble de la position féminine dans son rapport à la violence du monde ? En réalité si la présence de toutes ces grandes figures inspiratrices est indéniable, il est important de parvenir à s’en détacher pour parvenir à embrasser véritablement la singularité de son travail.
La géographie intime de la femme
Le cœur du travail de Cassandra Wainhouse réside donc dans une forme d’ambiguïté et de complexité entre l’identité féminine et géographique entremêlées, avec les séries "No Man'Land", "Troubled Waters", "l'Autre" qui constituent la matrice même de toute son œuvre. Il y a dans chacune de ses pièces un trouble lié à une position de femme qui cherche sans cesse à s’incarner, et se trouve sous nos yeux, à la fois éphémère et éternelle, semblant s’échapper tout en apparaissant. Cette suspension entre deux états établit un rapport sémantique entre incarnation et désincarnation qui nous ramènent au rapport poétique à l’intime - comme à l’universel – qui fonde fondant l’univers symbolique de l’artiste. On pourrait même ici parler d’une tendance métaphysique, parfaitement éclairée par la matière précieuse qu’elle utilise régulièrement et qui vient faire reluire toute la pensée spirituelle sous-jacente à sa pratique. Dès son installation en Toscane, l’artiste expérimente en réalité ses paysages intérieurs en les calant sur les tons renaissants de l’intérieur des églises. Si les rouges, or et bleus, des décorations liturgiques et artistiques n’ont cessés depuis de constituer sa grammaire chromatique, c’est bien que Cassandra Wainhouse cherche à enraciner l’ensemble de ses identités intimes en les superposant à la grande Histoire, certes mais pas n’importe laquelle : choisie, comme « d’adoption ». Elle expérimente par la suite de multiples natures mortes, la série "jardin secret", avec des motifs récurrents comme celui du citron et de la grenade, fruits symboliques, elle joue avec la multiplicité des interprétations qu’ils représentent, dans le dialogue permanent qu’elle entretient avec les visiteurs des multiples expositions auxquelles elle participe alors, en Toscane et bien au-delà. Elle fait par la suite véritablement, dans la série "we are all migrants", « cheminer » ses motifs, ses figures, ses paysages, ses corps féminins, directement sur des supports de cartes géographiques. Ces « représentations » abstraites et pourtant scientifiques des territoires lui permettent d’ajouter un niveau supérieur pour saisir la densité du monde à travers son dessin ou sa peinture qui parfois peuvent aller jusqu’à recouvrir entièrement la carte. Cette pratique plus récente résume ainsi les multiples fils qui tissent la trame de sa vie et des grandes questions liées à la migration et à l’identité, thèmes qu’elle traite régulièrement de manière explicite.
Une chercheuse infatigable
Il n’est donc pas étonnant que notre artiste soit une chercheuse infatigable effectuant sans cesse le passage d’une technique à l’autre, de la toile au papier, du dessin à la peinture, du fil à la feuille d’or, du texte au motif, en passant également par des œuvres en volume. C’est que cette expérimentation perpétuelle constitue pour elle une quête insatiable à la fois d’elle-même et de l’autre, dans sa diversité et son ouverture au monde. La forme extérieure n’est pas centrale dans son travail, le dessin peut même disparaître parfois pour laisser place à des rêveries… Il s’agit plutôt d’expression spontanée et sensible, et de la construction d’un patrimoine futur illustrant des mythologies contemporaines (comme dans ses multiples allusions aux figures mythologiques grecques) et dont elle souhaite que le plus grand nombre s’empare pour dialoguer. Son travail constitue ainsi une forme de synthèse entre l’intime et l’universel, entre intériorité et grands panoramas, comme en témoignent ses récentes série explorations de paysages autour du Léman, là aussi peints sur des cartes géographiques, la série (les œuvres appartenant à l’ensemble "Googlelandscapes"). Et in fine, à travers ce fil qui courre dans toute son œuvre - la géographie de l’intime, l’enracinement et l’identité - Cassandra Wainhouse nous propose une forme de réparation de la contrainte, qui passe par une certaine douceur dans la présence du corps féminin, tout autant sublimé qu’incarné, qui échappe ici à l’âpreté de sa condition.
Marie Cianni
Impressionnismes.
Cassandra Wainhouse est une artiste française qui a passé sa vie entre l' Europe et les États Unis dans une famille d Artistes de voyageurs de citoyens du monde.
Après des études d art, elle a vécu trente ans en Toscane , elle gardera de ces années en Italie un amour pour la lumière.
L' artiste expose dans le monde entier New York, Boston au Bahreïn, en Italie, en Suisse mais aussi en France, Paris Marseille Thonon où depuis deux ans elle a installé son atelier galerie au 11 de la rue Vallon.
La Galerie 29 à Evian lui consacre unf exposition en 2019 du 13 Février au 14 Avril .
L' Italie reste pour Cassandra Wainhouse une de ses source d' inspiration, de sa terre d' accueil la Toscane elle a gardé un intérêt particulier pour les lumières.
Dans ses toiles des couleurs vives poudrées ou dorées se dévoilent, elles révèlent un univers à la gousse rêvé et réel, donnant aux tableaux des impressions éphémères et délicates.
La lumière devient une invitation , les couleurs offrent une atmosphère, les reliefs révélés par les collages l' impression d 'une réalité rêvée.
Dans les oeuvres de Cassandra, des paysages, des silhouettes de femmes, des chats, des grenades. ..
Mais aussi des toiles inspirées du lac Leman si représentatives de sa peinture où la légèreté devient une force , les effets de lumière un message, les couleurs un langage , la lumière une impression de Nature et d Idéal.
Yves Masset
Vittorio Raschetti
Per la mostra "Jardin Secret"
Orizzonti fluttuanti
C’è un valore divinatorio, senza essere solo un monito, nelle opere di Cassandra Wainhouse: successioni di immagini che restituiscono una visione del mondo, o meglio una diagnosi di quello che il mondo è già diventato: il frutto proibito dell’ambizione sconfinata e terrena, il frutto malato di una curiosità infinita e dell’incapacità di coabitare, di condividere responsabilità, di suddividere equamente spazio e distribuire risorse. L’umanità, a rischio estinzione, sempre in via di definizione, si lascia evocare entro campi di tensione, avvolta da un tessuto elettrico di vibrazioni incessanti e di intermittenze. Si tratta di una immagine in filigrana, scritta con un codice allusivo, disposta a lasciarsi rivelare solo controluce, grazie ad un paziente lavoro di lettura simbolica che non rinuncia a mostrarsi sotto le sembianze di armonie di colori e cascate di segni. Inscritto nelle opere dell’artista è anche il monito che il piacere estetico non deve tramutarsi in una trappola per attardarsi troppo o solo nel gusto, ma deve indurre ad oltrepassare la soglia dei sogni privati, per riuscire a riflettere simboli collettivi, archetipi profondi che parlano linguaggi universali.
C’è bisogno di armare la sensibilità per disarmare il cinismo della chiusura dentro barriere mentali. Nelle opere di Cassandra Wainhouse si fa largo il desiderio di riattivare un centro di consapevolezza sincretica del tempo, di un ascolto degli echi e delle risonanze tra eventi lontani, apparentemente separati e irrelati, inconseguenti e indipendenti. La connessione tra luoghi distanti, la ricaduta di effetti a distanza, come una specie di comunicazione telepatica tra mondi, attraversando epoche a velocità differenti, una telecinesi tra oggetti apparentemente ciechi mossi a distanza da una regia senza nome, da una energia ineffabile di visione. Come mostrare questo meccanismo di concatenazione tra fatti, di relazioni sprovviste di nessi causali? Proprio attraverso un limite, lo strumento solo apparentemente più inadatto e statico della pittura - come Cassandra Wainhouse ha intuito – perché la sintesi del luogo geometrico e piano del dipinto è in grado di operare con gli artifici della pittura e della materia, che grazia una struttura complanare di adiacenze consente di evocare magicamente l’idea di un tempo avvolgente. La bidimensionalità della tela, anche accresciuta plasticamente dal collage materico, in ogni caso esclude in sé l’apporto della quarta dimensione, ma la sintesi temporale fa poi apparizione nell’opera sul piano dell’evocazione grazie a un gioco allusivo di segni e texture impiegate non solo in senso grafico e ritmico, ma anche come disegno e filigrana di sovraimpressioni e dissolvenze sulla superficie. Questa tecnica consente alla pittrice di realizzare una sorta di trompe-l’oeil, non già di tipo tradizionale e prospettico, ma, per cosi dire, temporale: una apertura sulla quarta dimensione, una finestra sullo scorrere del tempo per mostrare lo sconfinamento nell’orizzonte temporali. La fusione di diversi orizzonti temporali tra loro: vere e proprie onde di tempo che si scontrano tra loro generando visioni di contemporaneità estatica e confusione di istanti differenti. Deflagrazione oltre il tempo e attraverso l’immagine, per mostrare staticamente e visivamente la condensazione di eventi asincroni in una dimensione assorbente di un unico tempo assoluto.
La tecnica visiva impiegata riesce abilmente a creare allo stesso tempo il paradosso visivo di una dispersione di segni in una condensazione di immagini: l’effetto è la rappresentazione di elementi semiotici centrifughi inglobati nell’aggregazione centripeta dell’unità di senso del quadro. Il movimento attivo di percezione visiva dello spettatore perciò si ritrova a ricostruire mentalmente gli elementi compositivi dell’opera avvertendo la contrapposizione visiva non più come incoerenza formale ma come apertura su un mondo sincronico nel tempo ed ubiquo negli spazi, dove si perde la determinazione dell’hic et nunc che si trasforma in un sincronico ovunque simultaneamente.
L’artista franco-americana rispecchia il proprio nomadismo autobiografico in una pratica artistica dove sembra evaporare la dimensione territoriale stanziale, per consentire di avventurarsi in una poetica dell’attraversamento, in una geografia morale di contaminazione culturale. Una mappa galleggiante su acque inquiete, una cartografia degli incontri, dei flussi, della qualità degli affetti, dell’intensità possibile delle relazioni. Terre incognite segnate da rilievi, striature, indici mobili, lettere fluttuanti. Rarefazione e saturazione di segni in un universo di linee di amicizia alla ricerca di occasioni di autenticità, intersezioni ed incroci di civiltà. Sotto i cieli avversi del presente, lo spazio appare saturo, denso di tensioni, la vita appare fluidificata dall’imperativo della mobilità di massa, l’oblio della distanza di frange sulle onde anomale della storia. Lo spazio incasellato in un reticolo di meridiani e paralleli, di longitudini e latitudini dove l’irriducibile irregolarità dello spazio si traduce in una regione conoscibile e controllabile di terre addomesticate dalla geometria. L’artista, con il gesto di riprodurre per filo e per segno i meridiani e i paralleli, compie un’operazione concettuale e non solo decorativa, mettendo in risalto il carattere arbitrario e fittizio di qualsiasi operazione di quadratura del cerchio, di ogni tentativo di cartografia del mondo. Le mappe assumono perciò la funzione di lo strumento universale per orientare l’orizzonte morale del presente, per assegnare coordinate etiche all’agire disorientato da un avvenire bio-politico generato da un universo demografico di contaminazioni e migrazioni permanenti.
L’impronta delle mani sopra le carte geografiche affonda il proprio significato nel gesto originario della pittura apparsa nelle grotte nei tempi ancestrali della pittura paleolitica. Mani che indicano presenza e riconoscimento, ma che anche invocano spiriti animistici di protezione nella notte arcaica e pericolosa delle comunità nomadi e che riaffiorano nei sogni popolati da archetipi universali che mettono in contatto il lato notturno dell’umanità paleolitica con quella contemporanea.
L'oro spesso presente nelle opere di Cassandra Wainehouse assume un valore estetico e materico, sacrale ed esoterico, ma anche nobile amuleto, una preziosa corazza per proteggere riflettendo, rifrangendo la luce, respingendo malefici e impurità.
Le chiusure territoriali autoreferenziali rappresentano uno spazio claustrofobico e regressivo del ripiegamento nell’identità. Ad esse si contrappone un nomadismo come vettore dinamico di differenza, movimento metamorfico del divenire molteplice. Una polifonia di voci contrapposta alla monotonia monocorde della monofonia. Uno spazio poetico di turbolenze, costellazioni di segni in transito tra sogni di acqua e persistenze della memoria, asimmetrie, rilievi e falde, lacerazioni e stratificazioni, vibrazioni di fasci di linee, suture di lembi di continenti alla deriva. Tracce di passaggio, echi di presenza che risuonano nei raddoppiamenti delle figure. Ombre apolidi in transito sul suolo di nessuno, esuli passi migranti su tappeti volanti. Brevi volatili sopravvivenze quasi prive di gravità. Orme senza peso, onde volanti, come avventure avventate nei deserti dell’aria.
Un rimando latente, non rivendicato poeticamente, ma che si può scorgere nella lettura di un intreccio tra la trama e l’ordito di strutture non solo compositive e formali, ma anche logiche e sintattiche, una tessitura non solo materiale ma concettuale che si intravede scorrendo lungo il filo infinito del senso dal lato inafferrabile dell’eterno rovescio. Ogni impronta è una vibrazione timbrica, è una nota dissonante. Uno spartito di suoni di carta per un concerto di mani che applaudono accordate in una polifonia eccentrica e mobile. Ogni mano mancina è differente, irriducibile, indisciplinata e destabilizza le attese e la simmetria apparente nelle relazioni tra le cose. Silente e latente, distante e cangiante la tela si rapprende in un tentativo di composizione di strati di assemblaggi di carte disperse.
Il ricomporsi di lembi di continenti alla deriva. delle differenze è sazio di sequenze di filtri, di carte, garze, tessiture, fili, foglie si addensano per comporre campi di tensione, un groviglio di fibre, di fili annodati, il rovescio e il diritto necessari per ricomporre la paziente tessitura del senso, per ricucire i lembi lacerati del significato troppo spesso sfilacciato. Il tempo accartocciato incerto tra oblio e memoria, le sinapsi tra milioni di neuroni sono il geroglifico di dendriti nella mente, cartografie del cervello, trascrizioni dell’anima interiore del flusso dei pensieri, catene associative di segni e di sogni, di colori inafferrabili annegati nei deserti di carta, di tele in attesa di ricevere il dono del colore e dell’attenzione.
Se c’è un destino nel nome, in questo caso è il destino di farsi annuncio: prendere consapevolezza del lato pericoloso della bellezza e del dovere di suggerire una via possibile per abitare poeticamente quel mondo che ci chiama oltre i confini.
Luglio 2017 / Vittorio Raschetti
Floating horizons
There is divinatory value, not just a warning, in Cassandra Wainhouse's works: a combination of images that give a world view, or rather a diagnosis of what the world has already become: the forbidden fruit of ambiguous and earthly ambition, the rare fruit of infinite curiosity and inability to coexist, to share responsibility, to equitably divide space and distribute resources. Humanity at risk of extinction, which is still in the process of being defined, can be evoked within voltage ranges, wrapped in an electrical fabric of unremitting vibrations and intermittent vibrations. It is a watermarked image written in an allusive code, ready to let itself be revealed only by a patient's symbolic reading work that does not give up in the appearance of color harmonies and sign cascades. Inscribed in the works of the artist is also the warning that aesthetic pleasure does not have to be trapped in to trap too much or just in taste, but it must lead to crossing the threshold of private dreams, in order to reflect collective symbols, deep archetypes that speak Universal languages.
There is a need to arm the sensitivity to disarm the closing cynicism within mental barriers. In Cassandra Wainhouse's works, the desire to reactivate a syncretic awareness center of time, listening to echoes and resonances between distant events, seemingly separate and irrelevant, inconsistent and independent, is widened. The connection between distant places, the relapse of remote effects, as a kind of telepathic communication between worlds, passing through epochs at different speeds, a telecinetic between seemingly blind objects moved away from an unnamed director, from an ineffable vision energy. How to show this mechanism of concatenation between facts, relationships without causal links? Just through a limit, the only seemingly inadequate and static instrument of painting - as Cassandra Wainhouse has guessed - because the synthesis of the geometric and planic place of the painting is able to work with the artefacts of painting and matter, which graces a structure Compilation of adjacency allows you to magically evoke the idea of a wrapping time. The two-dimensionality of the canvas, also augmented by the material collage, in any case excludes in itself the contribution of the fourth dimension, but the temporal synthesis then appears in the work on evocation through an allusive play of signs and textures used Not only in the graphic and rhythmic sense, but also as a drawing and watermark of overpressures and fades on the surface. This technique allows the painter to realize a sort of trompe-l'oeil, not traditional and prospective, but temporal: an opening on the fourth dimension, a window over time to show endlessness in the " Time horizons. The fusion of different temporal horizons: real waves of time clashing between them, creating visions of ecstatic contemporaneity and confusion of different moments. Deflagration beyond time and through the image to statically and visually show the condensation of asynchronous events in an absorbing dimension of a single absolute time.
The visual technique employed manages to create at the same time the visual paradox of a scattering of signs in a picture condensation: the effect is the representation of centrifugal semiotic elements embedded in the centripetal aggregation of the frame sense unit. The active movement of the visual perception of the spectator therefore finds himself mentally rebuilding the compositional elements of the work, warning the visual contrast not as a formal inconsistency but as an opening on a synchronous world in time and ubiquitous in the spaces where the determination of ' Hic et nunc, which turns into a synchrony everywhere simultaneously.
The Franco-American artist reflects his autobiographical nomadism in an artistic practice where he seems to evaporate the stationary territorial dimension to allow himself to venture into a poetics of crossing in a moral geography of cultural contamination. A floating map on restless waters, a mapping of encounters, flows, the quality of affections, the possible intensity of relationships. Unrecognized lands marked by reliefs, streaks, moving indices, fluctuating letters. Rarity and saturation of signs in a universe of lines of friendship in search of opportunities of authenticity, intersections and crossroads of civilization. Under the adversary heavens of the present, the space appears saturated, dense with tensions, life appears fluidified by the imperative of mass mobility, oblivion of the fringe distance on the abnormal waves of history. The space encased in a lattice of meridians and parallel, longitudes and latitudes where the irreducible space irregularity translates into a recognizable and controllable region of earths domesticated by geometry. The artist, with the gesture of staring and marking meridians and parallels, performs a conceptual and not just a decorative operation, emphasizing the arbitrary and fictional character of any quadrature circle operation, any attempt at mapping of the world. The maps therefore assume the function of the universal instrument to guide the moral horizon of the present, to assign ethical coordinates to disoriented action from a biopolitical future generated by a demographic universe of permanent contamination and migrations.
The imprint of the hands over the geographic charts has its own meaning in the original gesture of painting that appeared in the caves in the ancestral days of Paleolithic painting. Hands that indicate presence and recognition, but also invoke animistic spirits of protection in the archaic and dangerous night of nomadic communities, and that resurface in dreams populated by universal archetypes that connect the nightlife of Paleolithic and contemporary life.
The gold often present in the works of Cassandra Wainehouse takes on aesthetic and material, sacred and esoteric, but also noble amulet, a precious armor to protect reflecting, refracting light, rejecting maladies and impurities.
Self-referential territorial closures represent a claustrophobic and regressive space of folding into identity. They are contrasted with nomadism as a dynamic vector of difference, a metamorphic movement of multiple manifold. A polyphony of voices opposed to monophonic monotony. A poetic space of turbulence, constellations of transitive signs between water dreams and memory persistances, asymmetries, reliefs and flaps, lacerations and stratifications, vibration of line bundles, drift continent sutures. Traces of passage, echoes of presence that resonate in doubled figures. Stateless shadows in transit on nobody's soil, exempt migrant passes on flying carpets. Little volatile survivors almost without gravity. Footsteps without weight, flying waves, like adventures in the deserts of the air.
A latent reminder, not poetically claimed, but which can be seen in the reading of a weave between the texture and the warp of not only compositive and formal structures, but also logical and syntactic, a not only material but conceptual webbing that can be seen sliding Along the infinite line of the direction from the elusive side of the ethereal backward. Each imprint is a timbre vibration, it is a dissonant note. A piece of paper sounds for a concert of hands applauding accord in an eccentric and mobile polyphony. Each left hand is different, irreducible, undisciplined and destabilizes expectations and apparent symmetry in relationships between things. Dramatic and latent, distant and varied, the canvas resurfaces in an attempt to form layers of scattered card assemblies.
The recomposition of the foliage of drifting continents. The differences are filled with sequences of filters, papers, gauze, weaves, wires, leaves thickening to compose voltage fields, a tangle of fibers, knotted wires, the reverse and the right needed to recompose the patient's weaving sense, To wrap the lacerated flaps of too often frustrated meaning.
The uncertain time between oblivion and memory, the synapses between millions of neurons are the hieroglyph of dendrites in the mind, brain cartographs, transcriptions of the inner soul of the flow of thoughts, associative signs and dreams of unreliable colors drowned in Paper deserts, canvases waiting to receive the gift of color and attention.
If there is a destiny in the name, in this case it is the fate of announcement: to take notice of the dangerous side of beauty and the duty to suggest a way to poetically live the world that calls us beyond the borders.
Luglio 2017 / Vittorio Raschetti
Daniela Croci
Ci sono luoghi che non compaiono su nessuna carta stradale o, come si dice oggi, che non sono taggabili in nessun navigatore. E’ il caso dei giardini segreti di cui solo la pittrice Cassandra Wainhouse conosce perfettamente la posizione e di cui possiede anche le password di accesso.
Luoghi nascosti agli occhi indiscreti di coloro che non sono in grado di respirarne i profumi e, tantomeno, viverne la gioia. Ma perfetti da vivere ‘al femminile’, perché in questi angoli preziosi amore e libertà si coniugano con la profonde sensibilità e con parole sussurrate senza timore.
Cassandra Wainhouse non è dunque solo una straordinaria artista ma anche quell’amica, quella compagna - incontrata nel reale e non nel virtuale - che, attraverso le sue opere, ci apre le porte di tanti giardini segreti nei quali dialogano linee sensibili, segni vibranti, colori profondi, rossi dolorosi, blu preziosi, gialli orientali.
Immagini, forme, impressioni, sperimentazioni grafiche che coinvolgono chi osserva l’opera e ne stimolano tutti i sensi e tutte le riflessioni.
Il passaggio nei boschetti di melograno o la sosta nella limonaia odorosa lasciano - dunque - impronte profonde nel terreno fragile e cedevole dove sentimenti ed emozioni si plasmano e si definiscono ad ogni passaggio.
Ma ciò che avviene resta sempre gentile, elegante, ben profumato, anche ‘prezioso’ come Cassandra Wainhouse ama sottolineare con i suoi tocchi d’oro.
Opere che - ad una lettura ancora più attenta - mostrano quelle cicatrici profonde che Cassandra traccia sulla superficie pittorica facendola fondere indelebilmente con il supporto - a volte anche inconsueto. Un segno forte, personale, che assume nelle opere della Wainhouse un valore assoluto così come lo è, per ciascuno di noi, l'origine della propria esistenza.
Marzo 2017 / Daniela Croci
Mario Chiodetti
L’intensità di un gesto, di uno sguardo, il silenzio di un giardino, l’ignoto che viene incontro e quasi mai abbraccia. Cassandra Wainhouse accoglie le sue “figure di passaggio” in una grande serra, circondandole di colori, note musicali e brandelli di carte geografiche, per ricordarci che tutti prima o poi diventiamo migranti.
“Jardin secret” è il titolo della mostra che la pittrice francese aprirà giovedì 11 maggio alle 18 alla Sala Serra del comune di Ispra, curata da Daniela Croci e con un reading poetico di Silvio Raffo. Lavori che uniscono diverse tecniche, dal collage, all’olio, alla carta cucita e ricamata e al disegno al tratto, e saranno disposti nel suggestivo spazio espositivo come in una installazione, completata dalla proiezione del video “Le jardin secret” realizzato da Renzo e Mattia Carnio.
«Ho immaginato l’Europa come una immensa serra capace di accogliere genti diverse e in qualche modo proteggerle. Per questo in alcuni miei quadri c’è il rimando geografico, una citazione dei percorsi dei migranti alla ricerca di un luogo migliore», spiega Cassandra, che ha allestito mostre in diverse parti del mondo, in Finlandia e negli Stati Uniti dove è cresciuta, in Francia e in parecchie zone d’Italia, tra cui San Gimignano, dove è vissuta per oltre vent’anni. Il prossimo giugno poi, la mostra di Ispra, con l’aggiunta di nuove opere, sarà accolta nella prestigiosa Galerie Belimage di Neuchatêl. «Le pays le plus beau longtemps cherché/ s'étendra devant nous terre des salamandres», ha scritto Yves Bonnefoy, e i gialli, i blu di lapislazzulo, i rossi violacei di Cassandra, le sue tracce d’amore sulla carta, sono l’ideale corona di fiori con la quale il giardino segreto accoglie chi fugge dalla disperazione e dalla morte.
Jardin Secret / Maggio 2017
Mario Cristiani
Noone knows where you set off from
letting appear or disappear something out of the dark of blu sometimes letting leaves of gold burst through,
sometimes shadows moving.
But one could not tell for sure.
You held them maybe you erraced them or maybe you couldn't decide wether to define their appearing.
What delicate equilibrium must painting nurture to surprise one with life or beauty or the uncertain one can sense but hardy define?
You prefered to wonder in the depths of blu and from the far of blu.
Could it be the brightness of Luciano's lemons to have brought you to resolve, to surface now with lighter colours, more vibrant, closer to the sun of life?
Who knows if the sediment of clarity that he left behind as a glow has helped you towards less mistical and more vital images: like these lemons ripened out of light-blu-almost-white backgrounds, these lemons that areyours and also someone else's, my dearest friend.
Linda Terziroli
“L’Italia è la mia casa” mi racconta, in un italiano quasi perfetto, l’affascinante Cassandra Wainhouse, pittrice franco-americana che ha scelto di vivere e dipingere a Castello Cabiaglio, nelle provincia di Varese. E’ una lunga storia che parte da San Gimignano passando per la Francia, a Parigi e Nizza, dove è nata, e l’America, dove ha frequentato il college e Casalzuigno, dove partecipa alla vita e alle avventure artistiche del Verderamo, insieme a Marit, la sua amica del cuore. “Sono nata in una famiglia di artisti, mia madre dipingeva, mentre mio padre scriveva e traduceva, dal francese in inglese, perché era americano, del Massachusetts. Aveva studiato ad Harvard, a Boston ed è arrivato a Parigi dove ha conosciuto mia mamma”. E poi la Costa Azzurra, ad un passo dall’Italia: “sono nata a Nizza, in un paesino sulle colline, mio padre era amico di un importante scrittore americano, dai tempi dell’università, che aveva una figlia mia coetanea così, per un paio d’anni a Pasqua, siamo andati in Toscana e, a 12 anni, sapevo già di volere vivere in questo splendido paese. Erano tempi felici e San Gimignano era spesso la meta dei nostri viaggi”. A vent’anni Cassandra deicide di lasciare l’America: “negli occhi i miei ricordi d'infanzia e, nel 1990, decisi di trasferirmi a San Gimignano per provare a vivere di pittura. Il fatto più strano è che presi la decisione mentre ero a Castello Cabiaglio dove ho conosciuto Marit Amesz, una pittrice olandese, che gestiva già il Verderamo, dove ho fatto la mia prima mostra in Italia”. La sua vita è una storia di viaggi e d’arte: “per 25 anni ho lavorato nel mio atelier “Novalis” a San Gimignano; ho esposto spesso a Firenze, ma anche in giro per il mondo, a Parigi, New York, Boston, Richmond, Helsinki, Tampere e, più recentemente, in Bahrain, in Svizzera e in Francia”. E poi c’è Casalzuigno dove ha messo un po’ di radici: “io e Marit, dieci anni fa, abbiamo deciso di comprare un’antica casa insieme, senza, da parte mia, una vera premura di venirci a vivere, ma era bellissima”. “Nel 2012 decisi di chiudere il mio atelier e lasciare la Toscana, così sono venuta abitare la mia parte della Casa nel Giardino, così l'avevo chiamata”. Un luogo dove l’ispirazione non manca: “ho scoperto un luogo in cui dipingo molto e mi piace perché in qualche modo è un confine, si è vicini a tanti luoghi diversi, ecco ora m'interessa il confine, i confini. Anche nella mia pittura, ricerco il decentrato, i confini dell'anima, il sentirsi lontani, altrove, l’“otherworldliness” di Silvia Plath, dove ti porta anche la poesia”. Come si traduce in pittura? “Dover risolvere il confine è stato molto produttivo. E’ una ricerca artistica che coinvolge anche la plastica, che attrae e non attrae, che protegge e imprigiona insieme, una contaminazione che distanzia quello che succede nel quadro, come sott’acqua”. Come viene vissuta l’arte in Italia? “Il pubblico italiano ha bisogno di firme, di nomi, di artisti storicizzati, perché è conservatore, così le gallerie propongono artisti già noti; è una società molto chiusa da questo punto di vista”. Come si vive nella nostra provincia? “Mi sento fuori dal contesto, diversamente da chi è cresciuto qui, ma mi sento appoggiata e, contemporaneamente, di passaggio, protetta in un luogo che è una tappa della mia vita, San Gimignano è stata la mia scelta di felicità dei 20 anni, la geografia del mio cuore, ma qui ho creato legami con persone di cui è tessuta la mia vita”. Quale il luogo più suggestivo del nostro territorio? “Il lago Maggiore, Laveno Mombello. Quando mi sento giù, vado a Laveno a vedere il lago, dove il blu dell’acqua s’incontra con il blu del cielo, come Angera. I paesaggi selvatici di questo territorio, invece, mi ricordano l’America, il Vermont dove avevo studiato arte”.
Gio Brunelli
Una ricerca sofisticata, anche materica, quella della pittrice Cassandra Wainhouse, fatta di pittura e segno, di collage sovrapposto, ridisegnato, ricamato, strappato, messo sot- tovuoto, plastificato, ricucito, una ricerca le cui opere compiute esprimono la presa di distanza dal mondo, quasi si entrasse in uno specchio, e guardata, allo stesso tempo, da fuori. La plastica, un materiale “discusso” eppure uno dei simboli della contemporaneità, che contamina, ricopre e protegge, mantenendola a distanza, l’opera. L’Artista già dalla serie di dipinti “No Man’s Land”, datata 2012, intraprende la ricerca del e sul corpo, donna/territorio direttamente dipinto sulla carta geografica, ricerca che con- tinua nel 2013 con la serie “Silence Spoken” e nel 2014 con i lavori di “Body of Evidence”. I dipinti di questa nuova serie “Fallen Angels” esaltano il corpo/materia, corpi che si guar- dano, si immobilizzano nel tempo, trattengono il respiro vivendo di emozione. Un cor- po che si scrive addosso, come tatuato, l’esperienza della “caduta” e, nello stesso tempo, dell’illuminazione del fuoco portato sulla Terra, l’illuminazione della Ragione che spiega e modella l’Istinto. Cassandra ora, in queste sue “cariatidi”, elabora, con il codice espressivo della pittura, la poetica di Sylvia Plath e approfondisce così la sua ricerca pittorica del femminile, dell’e- straneità del corpo, del sublime: “otherworldliness”.
P.M. Toesca
For years the lapis lazuli, ocher, and sienna of Tuscan church frescoes have filled my canvas skies and landscapes: like a cocoon “turned inside out”, the interior becoming the exterior, the experience of intimacy under the vaults that expands into the experience of nature. The three fundamental colors to express the living, visible world, transforming the moment of inspiration into an “expressionist” exhalation of the infinite that is the landscape. Over the years they have become as though pulverized, impregnated wight light, rarefied. As an interior landscape, subtle, made more from empty space than from filled space: the idea of the blue of lapis lazuli and the yellow of ocher and the reds of sienna, the idea of light that transforms and reveals or that dims and annihilates from too much clarity, the idea that of which one does not see: to paint what is not. Reflection of what has been.
(…) “Cassandra’s infinite lemons, her infinite pomegranates, the long sky-blue (lapis lazuli?) brush strokes symbolize countless variations on reality, the exact opposite of monotony and repetition. In their indomitable multiplication they are the result of the untiring effort to go over and over the infinite creative process of reality, wiht a patience, a sort of scrupolosity that truly hides/reveals the extraordinary critical sense of one who knows that no approach can be discounted if the meaning of things is to be really grasped. It is a kind of minute analisys that redeems her apparent restraint in offering each single work as the concentrate of all the others, but in a sequence whose conciseness does not impede the novelty of each outcome. Every lemon is unique, every blue surface exceptional, since each is the product , and therefore the sign, of a renewed experience that mature historically in the presence of a subject whose possibilities only increase, a subject never exhausted in the pretense of finalty. (…) P. M. Toesca
Michelina Simona Eremita
La pittura di Cassandra, nel suo aspetto più esteriore, dichiara, apertamente, l’impressione ricevuta dalla terra toscana.
La bellezza dei luoghi, le caratteristiche del paesaggio, la tradizione d’oro intessuta…, da Cassandra tutto è stato colto, catturato ed inglobato, e poi rigettato sulla tela, rendendo, di conseguenza, il suo lavoro pittorico intriso di quelle emozioni derivate dall’impatto con il luogo. Emozioni che, nelle prime opere, sorgevano irruente per manifestarsi, sulla tela, forti e prorompenti attraverso una figurazione che formalmente accoglieva i suggerimenti offerti dal paesaggio toscano e che trovava nei toni intensi del blu e dell’ocra la sua espressività più idonea.
Ma il vortice delle emozioni nel tempo si è sedato e ora i suoi lavori, pur rimanendo legati agli stessi colori del passato, sono passati a dei toni più calmi e trasparenti. Inoltre la foglia d’oro (come ignorare la tradizione pittorica senese?), quando appare, è assoluta e fonte di luce per l’intera composizione. E l’alleggerimento del colore porta, inevitabilmente, a una maggiore potenzialità evocativa dell’immagine.
Tutto questo introduce gli elementi chiave, che ravviso, nel lavoro di Cassandra: la composizione, il colore e la dinamica del tratto, assemblati da un garbo tutto femminile.
La composizione che è data da pochi elementi, un accenno alle colline ed alcuni cipressi, è quasi sempre strutturata centralmente. Il colore, il blu-viola, il giallo che sconfina nell’oro…, assume un ruolo importante per l’intera visione, infatti, esso, a volte, ha il compito di spaesare tale strutturazione, attraverso zone cromatiche asimmetriche che disorientano la centralità dell’insieme, dando da pensare ad un rapporto conflittuale con la figurazione che è delineata al di sotto del colore. Il colore cancella, scarabocchia (per dissacrare?) il paesaggio (o la stessa figurazione) che giace sullo sfondo del quadro. La stesura pittorica per Cassandra, rimane un altro elemento caratterizzante e costante nel tempo. La mano scorre sulla tela rapida, a momenti nervosa, e stabilisce una dinamica verticale. Solo nelle melegrane si sofferma, quasi indugiasse, e sembra un attimo placarsi, forse a riflettere sulla carica simbolica che tale frutto ha nella nostra storia.
Attualmente la composizione appare più evocata, data quasi per scontata, piuttosto che ricostruita e poi cancellata.
Il lavoro probabilmente prosegue il suo percorso verso nuovi sentieri dove le suggestioni sono ormai assimilate e possono affiorare in nuove situazioni dove il colore regna sovrano.
Marco Marchiani Mavilla
a Cassandra,
E basti col tuo profumo, oscuro,
caduco rampicante....
Questi versi di Pasolini sembrano scritti per queste opere di Cassandra.
Il profumo del glicine sembra prendere corpo;
rivendica il silenzio, - la fragranza non crea rumore - cerca
la perfetta luce, l'esatta trasparenza e la completa armonia
dei corpi con i violacei grappoli penduli.
Firenze, 5 maggio 2015